Brest, par un jour de brume
Je vis aux pays des brumes, là où le soleil n’est qu’un disque incolore dans le coton qui m’entoure.
Je vis aux pays des brumes, là où les hommes ne sont que des silhouettes floues que dénature le jour.
Je vis aux pays des brumes, là où les lutins ne sont que des chats qui m’observent dans le brouillard sourd.
S’agitent les cloches,
S’effilochent les pleurs,
S’effleurent les vivants.
Car dans la nuit, la brume noie le firmament.
Il faut rentrer, il est encore temps.