Aux portes de la fiction
Il y a des matins où, quand je traverse au volant de mon petit bolide la campagne bretonne, embrumée ou grisâtre, ensoleillée ou arrosée, les lignes d'éoliennes paisibles me donnent de l'espoir. Ces matins-là, je sens le futur à notre porte, je le crois meilleur et j'ai presque... confiance.
Et puis les matins comme aujourd'hui, quand des trombes s'abattent sur mon pays, au point que mon véhicule s'enfonce dans l'eau jusqu'aux pneus et que j'ai l'impression de revivre une pluie tropicale (la chaleur en moins), une angoisse terrible m'accapare.
Là, au beau milieu de la route, noyée, traversée de torrents qui refluent des champs, mes mains se crispent sur le volant. A 30 km/h, les gerbes projetées sur les flancs de ma voiture occultent le talus et mes essuie-glaces luttent vainement contre les violents sanglots du ciel.
Tels sont mes mots, car je plonge dans mes mondes.
Mon sang se glace. Mon imagination me projette dans un avenir sombre et bouleversé, où ma survie ne sera plus une question de me lever le matin pour aller taper quelques documents... Je tremble à l'idée de perdre mon précieux confort, et mon nid si douillet dans lequel j'ai mis tant d'énergie.
Parce que je sais bien que je ne serais pas forte comme Dark angel si le pire survenait.
Parce que je sais bien qu'au contraire de ce que prétendent les films, nulle puissance ne nous sauverait.
ps : Je me sens fatiguée cette semaine. Il n'y aura sans doute aucun article d'ici ce WE. J'ai peu l'accès au net et donc je ne pourrai peut-être pas faire ma tournée de blog. J'ai du retard chez plein de monde (Bool, Bald, Adu, Alda, Blacky, Samantha, Gaby,...) Mais je le rattraperai plus tard.
Et puis les matins comme aujourd'hui, quand des trombes s'abattent sur mon pays, au point que mon véhicule s'enfonce dans l'eau jusqu'aux pneus et que j'ai l'impression de revivre une pluie tropicale (la chaleur en moins), une angoisse terrible m'accapare.
Là, au beau milieu de la route, noyée, traversée de torrents qui refluent des champs, mes mains se crispent sur le volant. A 30 km/h, les gerbes projetées sur les flancs de ma voiture occultent le talus et mes essuie-glaces luttent vainement contre les violents sanglots du ciel.
Tels sont mes mots, car je plonge dans mes mondes.
Mon sang se glace. Mon imagination me projette dans un avenir sombre et bouleversé, où ma survie ne sera plus une question de me lever le matin pour aller taper quelques documents... Je tremble à l'idée de perdre mon précieux confort, et mon nid si douillet dans lequel j'ai mis tant d'énergie.
Parce que je sais bien que je ne serais pas forte comme Dark angel si le pire survenait.
Parce que je sais bien qu'au contraire de ce que prétendent les films, nulle puissance ne nous sauverait.
ps : Je me sens fatiguée cette semaine. Il n'y aura sans doute aucun article d'ici ce WE. J'ai peu l'accès au net et donc je ne pourrai peut-être pas faire ma tournée de blog. J'ai du retard chez plein de monde (Bool, Bald, Adu, Alda, Blacky, Samantha, Gaby,...) Mais je le rattraperai plus tard.